On s'explique ( Pv Sphax. Au debut au moins. )

Elle avait passer la journée à fumer des clopes.
Elle avait discuter avec Tina de son passé. Depuis la nuit du passage certaines choses s'effacaient et d'autre prenaient leur place. Les souvenirs d'avant cette nuit devenaient aussi troubles que la surface d'une mare pourrissante et stagnante. La folie avait fait sa place, lover dans le creux de son esprit comme un serpent qui termine son nid et entame sa mue. Okras devenait encore autre chose. Seulement la guerre n'avait pas eue lieux malgres la previsions qu'elle faisait. Et si elle avait lieux maintenant elle serait tardive. Dans tout les cas les plans etaient faussés et le futur se dessinait sous des formes etranges.

Elle traversait les rues de port-cheri d'un pas pressé sa robe pourpre volant autour d'elle. les mains dans les manches et la capuche rabattut sur son visage elle ressemblait a un prete espagnol du XVIII éme siecle. Un inquisiteur Sadique, pervers et assoiffés de torture, aurait pensé ceux qui la connaissent mieux. Elle ne semblait pas voir ou elle allait pourtant elle evitait sans problemes passants et morceaux de debris qui trainaient dans la rue.

Elle avait proposé à Tina de la rejoindre mais etrangement elle ne voyait pas les evenements de cette nuit. Elle ne savait pas ce qui allait ce passer et ce moment ou elle allait avancer en aveugle prenait sa source ... La!

Elle s'arretat a quelques centimètres de Sphax. Son regard, si elle n'avait pas les yeux fermé sous sa capuche, etait posé sur le torse du hordeux.

"Ecoute poilus, j'ai pas que ca à faire, alors garde tes histoires pour toi. J'aime bien ta barbe... maintenant degage!"

Sphax avait passé sa journée à déambuler dans les rues de Port Chéri.
Le soleil se couchant, il observait le jeu des lumières sur la ville. Il avait réussi, lui le clochard du désert, il s’en était enfin sorti. Les douleurs, la souffrance n’étaient plus pour lui, il était à l’abri dans la plus grosse ville du Fract. Son ancienne vie de hussard ne lui manquait pas, seul le manque d’alcool le hantait. Comme une ombre rampante dans les rues du Port, sa soif inextinguible le poursuivait. Il avait tout bu, tout essayé et pourtant il ne pouvait s’arrêter. Sa tentative ridicule de sevrage l’avait conduit au viol de Daisy. Pauvre enfant…. Il se remémorait cet instant, entre horreur et délice, entre extase et remords. Et pourtant ce souvenir lui arracha un maigre sourire. Le soleil couchant semblait revigorer son corps meurtri par la vie.
Ces derniers jours n’avaient pas étés une partie de plaisir pour le diplomate. Le retour de Punch en compagnie de JBS et de son escouade de spadassins lui mettait le cerveau en ébullition. La guerre déclarée, il avait du lui aussi avancer au grand jour et ne plus ce contenter du rôle de conseiller de l’ombre, devoir assumer ses responsabilité le paralysait. Il n’avait pas l’étoffe d’un brave. Sa lâcheté l’avait préservé plus qu’il n’en faut et il ne considérait pas les actes guerriers héroïques comme de véritables preuves d’intelligence. Pour lui le Fract faisait lui-même sa sélection et la seule épreuve du désert qui en valait la peine était la survie. Il n’accordait pas plus d’importance que ça aux tableaux de chasse des uns et des autres, seul lui importait la capacité de survivre…. Il n’avait confiance relative en son prochain et n’appréciait que modérément les expansions des hordeux lorsqu’il était à jeun. Cette semaine les attaques de Souk et Okras l’avaient titillé. Il n’avait pas voulu rabrouer méchamment son ami sachant qu’il était plus souvent saoul qu’à son tour, mais se méfiait de la sorcière.
Cette femme ne lui inspirait aucune sympathie. Son corps était marqué par les expériences de la vie, elle traînait derrière elle une ombre morbide. Sphax voyait en face de lui un être en perpétuelle lutte. Le vieux routard avait suffisamment bourlingué pour reconnaître les symptômes de la possession. Cette femme était habitée. Par quoi il l’ignorait. Sans doute par la haine. Lui qui ne croyait ni à dieu ni à diable et n’y voyait aucun mal du moment qu’il n’était pas concerné. Mais la diablesse l’inquiétait. Elle allait réussir à semer le doute dans le cœur des hordeux. Les séances de torture et de passage à tabac, c’était bien mais il fallait pas qu’elle fasse peur aux gars, ça il ne pouvait l’accepter. Punch ne l’accepterait pas et Sphax savait qu’il devrait répondre de cela devant le Chef de la Horde. Mais tout cela n’était qu’une crainte dans le cerveau dérangé d’un ivrogne. Il savait que Punch rirait de lui tant que rien ne se serait passé, par contre qu’il lui en tiendrait rigueur si quelque chose devait se produire… Privilège de Chef, il l’acceptait sans broncher. Il était comme ça. Il avait servi Krill aveuglément, il ferait pareil avec Punch et avec son successeur, car il espérait bien survivre à cette guerre et baigner son fondement dans les entrailles fumantes de Sioban.

Pris dans le fil de ses pensées, il n’avait pas senti la nuit tomber et la fraîcheur du soir le tira de sa torpeur. Se redressant vivement il pris la direction de la taverne. Ses grandes jambes le portaient comme un héron décharné et il mis très peu de temps pour se rendre dans son endroit préféré. Il se rendit au fond du bar pour siroter la bouteille de vodka que le barman avait eu la mauvaise idée de laisser traîner sur le comptoir. S’installa dans un recoin sombre il surveilla son petit monde. Regarda avec délice les courbes des femmes qui osaient se déplacer entre les hordeux. Leurs mouvements étaient apparentés à des pas de danse pour éviter tout contact avec la troupe qu’elles avaient qualifié de malfaisant. L’exercice était beau à voir, le déplacement des corps, l’alcool, le bruit des conversations, les hurlements de ses frères. Il fit un petit signe à Souk qui venait boire sa bière mais ne l’invita pas à se joindre à lui. Il écoutait les hommes, sondait leur moral.
Ce n’est qu’une fois la nuit bien avancée, alors que la plupart des consommateurs étaient partis qu’il décida lui aussi de quitter le bar pour aller faire un dernier tour avant de rentrer s’étendre sur sa paillasse. Il contourna les hommes ivres ou endormis, et sorti sans bruit dans la nuit. Le Port sentait la marée et les ordures, de faibles lumières éclairaient les ruelles alentour.
Traînant ses guêtres plus loin il tomba nez à nez avec Okras qui lui rentra carrément dedans. Le petit bout de femme lui arrivait à la poitrine et leva les yeux vers lui pour lui éructer quelques mots au visage. Un peu surpris, Sphax détailla la drôlesse de haut en bas. Elle était accoutrée bizarrement ; une robe de bure inconfortable ne laissait deviner aucune forme à ce corps qu’il devinait pourtant souple et musclé.
Passant une main dans sa barbe et attrapant la sorcière par l’épaule il lui dit calmement :

Okras, très chère Okras…

Son haleine devait empester l’alcool, aussi la jeune femme se recula et le fixa droit dans les yeux

Okras, j’aimerai que nos différents soient réglés sur le champ. Je ne permettrai pas un tel comportement parmi la horde. Tu dois avoir beaucoup de chose à me reprocher ou à reprocher à ton prochain pour être si agressive. Qu’est ce qui ce passe dans ta petite caboche malfaisante ? Est-ce l’effet d’une substance quelconque ? Est-ce que Punch t’a investi d’une mission particulière pour te donner un air si suffisant, si sure de toi, si agressive ?

La jeune femme essaya de dégager brutalement la main qui était tout juste posée sur son épaule….

[HRP: c'est un vrais plaisir de repondre à un texte de cette qualité!]

Le temps se fige! Cela lui arrive de plus en plus souvent, comme si elle se perdait dans les meandres de la realitée. Cette sensation que plus rien n'avance, que tout est immobile et mort. Distingue-t-elle le present quand cela arrive? Peut-être! Chaque fois elle a peur d'y rester, de se retrouver prisonniere de ce neant.
Le vent cesse, les bruits sont ettoufés, les passants ralentissent, la gravité devient faible, la lumiere s'etteint doucement. Okras perd le controle dans ses moments la. Elle a l'impression de se deplacer dans un rêve... plutot dans un cauchemard. Elle le sent s'eveiller et guetter une ouverture.

Elle sait qu'elle a dut connaitre Sphax. L'ancienne Okras, en tout cas, a dut le connaitre. Mais celle qui se dresse face à lui dans les rues boueuses et sales de port-cheri, a cette heure tardive de la journée, ne l'a jamais cotoyer. Elle ressemble à un fantome, a une ombre ,peut-être a un melange des deux, une âme tourmentée plus proche de la mort que de la vie. Son contact est aussi desagreable que celui qu'on eprouve en touchant un serpent par inadvertance. La suprise est presque identique et le danger tout aussi réel. Mais le guerrier qui se tient devant elle n'est pas un fou. Il n'est ni fou, ni diminuer par l'alcool. N'importe qui d'autre aurait eue peur face à lui. Parmis les membres de la horde il est l'un des plus respectés. Sa taille, sa musculature et sa bravoure en fond une brute et un guerrier hors pairs, mais ce n'est pas pour cela qu'il est respecté. C'est un survivant!
Oui tout autre qu'Okras aurait eue peur. Tout autre car ils sont encore une majorité a arpenter le desert et a être saint d'esprit. Pas elle!

Elle semble minuscule face à lui. Elle tire legerement sur son bras pour lui faire lacher prise et le temps se fige. Le visage de Sphax semble se deformer dans les remoues d'une eau sombre et sale. Elle voie son avenir: Elle est souillée, ce temps est proche, Sphax est la pedant et glorieux, maitre des cieux il a les yeux d'un dragon et la bouche d'un tigre..Tout se trouble et elle distingue un avenir plus lointain, une nouvelle fois la guerre, la mort, la douleur, le sang... Ho... le sang, partout... et elle, elle se voie encore une fois en train de...

La main de la sorciere se pose sur le poignet du guerrier et ses ongles se plantes dans sa chair sans menagement. Ils sont aiguisés et longs, suffisament pour faire lacher prise sous l'effet de la surprise.
Seul element visible du visage d'Okras, sa bouche se tord comme sous l'effet d'un brulure, ses lèvres bleutés et gercés s'ecartent. Il est difficile de dire si elle sourit ou si elle grimace.
Elle fait un pas en avant vers lui comme si elle allait charger et son pas fait trembler le monde. Ses mains, blanches, maigres et crochues sortent de sous les manches dans une mimique d'armes. Elles sont certainement aussi dangereuses.

Le temps reprends son cour et les gens continue leur chemin, certain lancent des regards desinterresés vers le couple qui se jauge, l'un en face de l'autre.

"Ne me touche plus sale porc! Les destins ne sont pas tissés pour tous pareil et chaque moment n'est pas ineluctable! Tu es de ceux qui peuvent decider des temps qui viennent! Ne fais pas le mauvais choix avec moi, tu te ferais une ennemie redoutable. Pour ce qui est de mon comportement il ne regarde que moi, tu n'es ni assez intelligent, ni assez sobre pour comprendre la moitié de ce que je suis. Tu ferais mieux d'oublier et de laisser les choses que ton miserable cerveaux ne peut pas comprendre loin de toi et de tes pensées. Si tu repose la main sur moi Sphax, il se pourrait que tes nuits soient agités et tes rêves hantés par le souvenirs de ce que tu desire oublier. Je ferais en sorte que le repos soit une torture que tu t'infligera par necessité. Ne sous estime pas mes pouvoirs et retourne cuvé chez toi sur le champ, c'est un ordre!"

Elle avait peur, elle avait peur parecqu'elle savait ce qui allait ce passer et les incidents que cette dispute risquaient de dechainer sur la horde. Si il faisait ce qu'il allait faire Okras devraient assumer la responsabilité de la tempete qui allait se dechainer autour d'elle et d'une partie de la Horde. Elle esperait que son effet sur le guerrier soit suffisament important pour l'arreter. Quand à la drogue qu'elle lui avait injecter via ses griffes... Elle savait qu'elle n'aurait pas d'effet sur lui. Certainement a cause de l'alcool qui saturait déjà son sang. Il ne fallait pas qu'il la touche!Il ne fallait pas...

[Hrp: merci, je vous retourne le compliment mamezelle]

La douleur irradie son avant bras. Les ongles s’enfoncent dans le gras du poignet comme cinq petits crocs de boucher. Le venin s’insinue lentement dans les tissus musculaires. La pourriture remonte le long du bras de Sphax qui souffre mille morts. Le choc est rude.
La fièvre s’installe dans l’esprit du grognard. Sa vision se brouille, la drogue influe sur son organisme. Il tangue, il lutte, Okras se rapprochant il a l’impression d’avoir le diable en face de lui. Tout autour de lui s’étire, les couleurs virent au rouge, les murs fondent, la lune brille d’un éclat aveuglant, et Okras seule se dresse devant lui, parée d’une majestueuse Aube noire. Drapée dans son sacerdoce, son visage exulte la rage. Elle est la pire des images que Sphax n’ait jamais vues. L’horreur des sens prend le pas sur toutes ses perceptions et la douleur attend des endroits insoupçonnés. Elle irradie son bas ventre et une décharge électrise la verge du vieux grognard. Sphax lâche quelques goûtes de liquide séminal dans son pantalon.
Ses muscles se contractent sous l’effet de la drogue et de la douleur. Son rythme cardiaque s’accélère et le sang rendu fluide par l’alcool afflue jusqu’au cerveau. Des années et des années de consommations abusives d’alcool ont immunisé Sphax à toute sortes de maladies, virus et autres poisons. Le poison distillé dans les veines par Okras ne fait pas exception à la règle, noyé par l’alcool ses effets disparaissent bien vite et Sphax reprend vite pied avec la réalité. Sa vue redevient normal, tout son système sensoriel est aux aguets. La jouissance provoquée par ses visions morbides et par la douleur lui laisse échapper un sourire sardonique et il toise aussitôt Okras de toute sa hauteur.

Il fixe la jeune femme droit dans les yeux comme hypnotisé par un regard qu’elle veut intimidant. Il observe se visage qu’elle a voulu enlaidir. Sous le masque de la haine, il devine des traits fins abîmés par l’abus de substances dangereuses variées. Ses paroles sont comme du brouillard dans sa tête, il ne comprend pas ce qu’elle veut dire et reste fixé sur le mouvement de ses fines lèvres qui laissent percevoir l’émail de dents parfaites. Avec un geste d’une lenteur séculaire il arrache négligemment la main avec l’Okras a distillé son poison. D’une main ferme il emprisonne son poignet qui ressemble à un fétu de paille dans ses grandes pognes. Un sourire morbide aux lèvres et fixant toujours Okras droit dans les yeux, d’un geste bref et sec, il lui brise le poignet.

Conscient de réduire ses défenses, il se penche vers elle et lui susurre doucement, d’une voix parfaitement neutre :
J’écrase toujours la vermine venimeuse qui ose s’attaquer à moi !

La jeune fille le toise toujours fièrement, son bras blessé pendant le long de son corps. Aucun son n’est sorti de sa bouche alors qu’il lui a brisé le poignet.

Flash de souffrance. La sorciere tombe a genoux malgres ses effots pour rester face à lui. La douleur est lanscinante. Elle pulse dans son bras a un rythme elevé. Elle irradie jusque dans le dos. Elle a l'impression que son poignet pese des tonnes et qu'il est impossible de bouger son bras.
Elle n'as pas ouvert la bouche, ni crier, ni même poussé un gemissement. Elle a serré les dents et retenue tout ce qui voulait s'echapper, larmes et hurlement.
Elle pose sa main sur son bras comme pour l'empecher de tomber ou de bouger et les griffes se plantent dans sa propre chaire. Rapidement l'anesthesiant fait son effet, soulageant rapidement Okras du fardeau de son poignet et provoquant un ralentisssemnt des battement de coeur qui pulse dans son membre brisé.

Elle leve le visage vers lui, un rictus de haine deforme sa bouche.

"Pauvre merde inconsciente! a qui crois-tu t'attaquer de la sorte? "

Pauvre folle incapable de baisser le regard ou de s'avouer vaincue.
La lune brille, ronde, clair, enorme dans le ciel, les rues ne sont plus habités que par les ténébres et les cris et chansons de quelques saoulards qui debutent leur cycle nocturne sachant pertinement que c'est au prix de leurs journées qu'il boivent encore ce soir.

Elle releve un genoux mais s'arrette la quand elle voie Sphax qui se met en mouvement. L'anesthesiant est une lame à double tranchant. Elle permet d'attenuer la douleur et ainsi de pouvoir garder les idées clair en cas de forte douleur, mais il diminue aussi les reflexes et rends les mouvement plus lents, de quelques secondes et plus difficile a effectuer.
C'est pourtant comme un serpent qui se detent que la sorciere bondit sur le guerrier.
Le coup de poing qu'elle lui envoie fait montre d'une force insoupconnée pour la silhouette qui se cache sous la robe de prêtre. Le bras ballant, elle perd presque l'equilibre, emportée par la force de son coup et le poid de son poignet cassé. C'est ce qu'il semble, en tout cas, jusqu'a ce que Sphax comprenne qu'elle essaye de lui arracher la carrotide avec ses dents.
La diablesse n'as clairement aucune chance contre lui, c'est pourtant sans la moindre once de peur qu'elle se jette a son cou et frappe pour tuer.

La violence de l’impact envoie le couple valdinguer par terre. Les corps s’entrechoquent sur le sol. La tête de Sphax percute le sol, il en est légèrement sonné. Okras est sur lui à farfouiller son cou en le mordant. Les morsures répétées blessent le barbu, il sent les dents de son adversaire entailler profondément sa peau.
La rage s’empare de lui, sa patience est à bout, il se dégage violemment et envoie Okras valdinguer contre le mur le plus proche. Dans le mouvement elle lui arrache un lambeau de peau. Il se relève difficilement, du sang coule le long de son épaule.
Okras est étalée devant lui contre le mur. Il n’en a pas fini avec elle.

Petite pute, tu te prends pour quoi ? Pour une saloperie de bestiole ? Tu vas payer ça !

Sa colère est immense, il la bourre le coup de poing. Okras est inconsciente, son visage est plein de sang de Sphax.

Après quelques instants de passage à tabac, il se relève doucement, les poings meurtris, les phalanges rougies du sang d’Okras. Il observe sa victime inconsciente, qui s’est recroquevillée en position fœtale. Il l’attrape par les cheveux et la traîne derrière lui jusqu’au fleuve et la jette dedans. Il se déshabille et rentre également dans l’eau. Il a besoin de se nettoyer, de purifier les blessures et de nettoyer les éclaboussures de sang qui constellent son visage et recouvrent ses mains. Il récupère le corps inanimé d’Okras avant qu’il soit trop tard et qu’elle se noie.

Il lui enlève sa robe de bure et s’occupe d’elle comme on s’occupe d’un enfant blessé. Okras a un corps si fragile, Sphax est stupéfait de constater qu’une si petite chose peut être aussi forte. C’est avec une grande douceur qu’il nettoie son visage et passe de l’eau fraîche sur les diverses meurtrissures qui constelle ce petit corps.

Après ces ablutions sommaires, il se rhabille et laisse le corps inanimé sur la berge et part en direction de sa paillasse.
Sphax est dans un état second. Ce qui vient de ce passer est surréel. La violence d’Okras, ses menaces, l’incompréhension, cette haine et cette fragilité. Ces menaces qui n’ont pour Sphax aucun sens. Si il y avait prêté attention il aurait ri au visage de la petite sorcière. Krill avait lui-même rembarré la petite furie en son temps, mais il avait cru en ses pouvoirs. Sphax ne croyait en rien lui. La seule chose qu’il savait c’est qu’Okras appartenait à la Horde ce qui le rendait furieux. Il ne comprenait pas qu’une rage pareille puisse opposer deux membres de la horde. Il s’arrêta et donna un violent coup contre la cabane en torchis devant lui. La violence du coup est telle que son poing traverse le mur, il a du mal à retirer sa main, et un trou béant apparaît dans le mur de la cabane. Sphax se penche pour observer et y voit Souk endormi comme un bienheureux. La vision de son frère d’arme lui remet les pieds sur terre. Il ne peut pas laisser Okras comme ça au bord du fleuve.

Il retourne la chercher, et la trouve toujours inconsciente sur la berge. La lune éclaire son corps d’une mortelle pâleur. Si ce n’est les soulèvements de la cage thoracique et la respiration difficile, n’importe qui aurait cru voir un cadavre.
Sphax pris délicatement le corps dans ses bras en le recouvrant de cette maudite robe de bure et se dirige vers….

Mais où crèche cette petite cruche, se demande t’il ? Il n’en sait rien, il n’a jamais été proche de la sorcière.

Il décide de la ramener chez lui. Même si elle doit en faire une crise par la suite. Blottie dans ses bras, la respiration d’Okras semble s’être calmée et se fait plus régulière. Sphax rassuré traverse PC à grande enjambée pour retourner dans son taudis.

Arrivé chez lui, il dépose délicatement le corps d’Okras sur son lit.

Le monde s'ecroule. Les hommes ont commis leurs derniers pechés. LE sang envahis les derniéres cités, les tenebres recouvrent le desert et les morts reviennent à la vie tel une armées à la recherche de la redemption.
La terre s'ouvre et les étoiles tombent du ciel, la lune est rouge et les flammes purifie tout sur leur passage. La bête s'eveille car ce n'est pas un homme qui annonce la fin, mais un Dieu.
Ce n'etais donc pas la guerre qu'elle voyait depuis le depart, ou bien les choses se sont precipités. Les hommes ont pechés une fois de trop, ils ont continué dans l'erreur alors qu'une nouvelle chance leur etait offert. Il n'y aura plus rien que le neant.
Okras meurt, elle est temoin de ce qui vas arriver, elle est temoin de sa propre disparition. Nul etternité, nul Paradi ou Enfer pour ceux qui partirons à la fin de toutes choses.

Elle entends hurler au loin, le cris de milliers de personnes qui observe leur propre destiné dans les gouffres sans fin du neant. Elle entends hurler, ouvre les yteux et se rends compte que c'est elle qui pousse ce cris qui decire le silence de la nuit.

Sphax est la! Elle se souvient. Elle a essayer de le mordre, elle a essayer de lui arracher la carotide avec ses dents et le geant lui a rendue sa haine a coup de poing. Puis le noir et le neant, et les rêves.

La douleur s'eveille en même temps qu'elle l'obligeant a se rallonger dans un gemissement plaintif. Elle leve juste les mains pour se rassurer, verifier qu'elle existe toujours, qu'elle est toujours la. Pas seulement vivante mais existente. Rien ne pourra être fait pour empecher ce qui vas arriver. Aucune force, aucune arme, aucune volonté ne pourra barrer le chemin à la fin de tout. L'univers vas disparaitre.

Elle pleure. Peut importe le regard ou les question du guerrier chez qui elle repose. Le visage a decouvert la femme est belle, ses longs cheveux noirs, ses traits fin et sa peau pale. Impossible de lui donner un age bien qu'elle semble très jeune. Ses yeux clairs est brillants sont emplis de larmes, de tristesse et de desespoir.

Elle ne fait pas attention à la douleur qui irradie son corps. Elle n'as qu'une preoccupation. La fin de toute chose arrive et elle est seule. Elle vas partir seule. Elle vas cesser d'exieter... Seule.

"Seigneur ayez pitié de nous, dit-elle avec effort, chaque mouvement de son visage ou de son corps declanchant une avalanche de douleur dut aux coups du guerrier. Ayez pitié de nous!"

Sphax est prêt d'elle, reveillé en sursaut par ses hurlements de terreur. Il a d'abords crus que la Horde etait enfin attaquée, puis qu'Okras essayait, encore une fois, de le tuer avant de s'appercevoir que la frêle jeune fille etait reveillée, en sueur et en larme, au bords de l'hysterie. Penché sur elle il ne sait pas trop comment reagir quand elle s'accroche à lui comme une naufragée a une bouée de sauvetage.

Le seul temoin de cette scéne irréel c'est Souk, reveillé lui aussi par les hurlement et qui regarde par le trou que Sphax a fait en donnant un coup de poing.

Souk dormait bien cette nuit la. Il avait encore pas mal bu et etait tombé comme une masse sur son lit. Il fit un reve etrange, peut etre l'effet de l'alcool? Il lui sembla etre téléporté dans une BMW au moment ou il s'endormait.Il n'etait plus libre de ses mouvements mais arrivait tout de meme a penser comme si il etait eveillé. Il etait en arme et en compagnie de tous ses amis, ils etaient tous la. Ils fonçaient a toute vitesse vers une grande cité. Il vérifia son pacif, bu une derniere gorgée de vodka puis regarda ses compagnons. Ils etaient tous heureux, impatients. Lui aussi l'etait malgré une peur dévorante qui le tenaillait. Il regarda a l'exterieur et vit d'autres compagnons, dans des buggys et meme des ornitopteres! Puis, ils arriverent a destination. La citée etait surprise en pleine nuit par les moteurs et la défense fut lente a se mettre en place. Les hommes en ornitoptere arracherent des morceaux de la porte, suffisamment grands pour que les hommes au sol puissent foncer a toute allure dans les rues de la cité avec leurs véhicules. Il visait depuis la voiture et tira sur plusieurs personnes, beaucoup etant inconnues, mais dont certaines avaient une voix familiere: il les avait entendu à la radio. La BM s'arreta et souk descendit en sautant, il suivait ses freres. En courant, il fit tomber ses munitions qui rebondirent sur son pieds et allerent se perdre à l'entrée d'une cabane. Il s'approcha et ramassa rapidemment ses quelques balles, il etait préssé de rejoindre ses amis. Il regarda furtivement a l'intérieur de la cabane et vit un type assez baleze, le genre grosse brute sans cervelle. C'etait certainement un zombi car il ne se rendait meme pas compte que sa citée etait attaquée. Souk l'assassinat comme si il s'agissait d'un simple insecte a ecraser. Il allait ressortir quand il vit une silhouette inconnue juste a l'entrée. Il tira avec son pacif mais rata sa cible. Il tenta un deuxieme coup mais son arme s'enraya. Il renversa une table et se barricada derriere le temps d'arranger son pacif, vu la carrure il n'avait aucune chance a l'arme blanche. La terreur le saisi quand son adversaire attrapa une arme accrochée sur un mur. Foutu flingue, il n'arrivait toujours pas a le faire marcher correctement. Il y eut des rafales de coups de feu et souk se recroquevilla et serra sa tete entre ses mains. Une balle lui arracha un cri au meme moment qu'un morceau de son bras gauche. La table derriere laquelle il se cachait etait percée de toute part et laissait passer des rayons de lumiere. Il tenta de regarder par un de ces trous mais il etait ébloui.

Il se réveilla en sursaut. Il y avait aussi des hurlements et un trou par lequel de la lumiere passait et l'avait revéillé, mais celui ci etait fait par Sphax. Souk s'habilla rapidement et se précipita par sa nouvelle fenetre en vitesse pour savoir qui criait comme ca. Rassuré de voir Sphax, il lui demanda ce qu'il se passait et si il avait besoin d'aide, meme si il savait qu'il ne pourrait pas faire grand chose de plus que lui.

Elle comprit soudain ou tout ca devait la mener. Il n'y avait ni debut, ni fin, personne ne trouverait de paradis ou d'enfer quand la fin arriverait... car ces lieux, si ils existaient, n'etaient pas fait pour les defunts, c'etait juste une vaste blague, une connerie pour vous faire marcher les vivants. Alors que la meilleurs choses a faire c'est de mourir le plus rapidement possible, cesser d'exister, hair, profiter, jouir et partir enfin.

Abus, sexe, alccol, drogue, et sang. Aujourd'hui la sorciere n'avait quasiment plus qu'un seul besoin, un besoin fort qui l'assoifait continuellement, celui de la mort. Elle avait besoin de la mort pour se nourrir et nourrir l'entité qui la chevauchait.

Maintenant que les choses allaient se terminer le contrat qu'elle avait passer etait nul. Non seulement pour elle mais pour l'entité aussi. La decadence ne signifiait plus rien et l'immortalitée promise devenait une vaste blague cynique.

Tout allez s'effacer. A commencer par ce gros tas qui pensait pouvoir lui faire peur. Lorsqu'il l'avait toucher tout à l'heure, elle avait vue le futur. Elle c'etait vue souillée par lui mais pas seulement. Elle avait vue la vie naitre dans son ventre pour ne jamais eclore vraiment. Okras aurait un enfant qu'elle ne porterait jamais a therme. Elle devrait vivre avec cette terreur profonde, cette rancune immonde, cette frustration d'un amour qu'elle n'as pas desirer en sachant qu'il serait trop lourd a porter. Il lui avait offert ce qu'elle avait fuit tout sa vie de sorciere au prix de douloureux efforts et tout ca pour qu'elle ne puisse avoir que plus peur. Sale ordure....

"Sale Ordure tu m'a violé, tu as souillé mon corps espece de connard."

La douleur n'est plus qu'un lointain signal qu'elle s'oblige a oublier et a surpasser. Sa main gauche vole vers son visage, ses griffes vont chercher son oeil pour le lui arracher, ses dents cherchent de nouveau son cou, a droite... Il ne pourra esquiver qu'une seul attaque. Cette fois elle ne tombera dans les pommes que l'orsqu'elle aura tuer Sphax, puis Souk dont elle sent la presence pret d'ici, puis Punch, Daisy, Constantine, Monk, Bernie, Harumi....

Elle laverait sa peur dans le sang et la liberation. Elle trouverait la redemption dans la souffrance de ses amis. Ainsi soit-il!

Le Bruit, les coups. Sphax sent un corps gigoter contre le sien. Il se tourne encore tout endormi vers Okras et regarde la jeune femme s’époumoner.
Il n’en a cure. Elle lui en a fait suffisamment bavé et il s’est désintéressé d’elle. Elle reste inaccessible à son esprit pragmatique. Rien d’autre que la réalité ne compte pour lui. Ces jérémiades incessantes sur la fin du monde, les visions d’Okras lui tapent sur le système.

"Sale Ordure tu m'a violé, tu as souillé mon corps espece de connard." Lui dit Okras.

Sphax ne s’en souvient pas…
Alors que la petite furie se jette nue sur lui, il a un doute.
Que c’est il passé ?
Ils roulent par terre, nus tous les deux.
La violence du combat, le contact des corps, le sang la sueur. Ce sont des sensations que Sphax connaît. Qu’il apprécie. La douleur des coups, la folie de son adversaire. Des yeux dans lesquels la rage et le sang règnent. La colère irradie tout son corps, elle est brûlante de fiévre, son délire transfigure son corps. Sphax est griffé, frappé, battu, mordu, son corps se couvre rapidement d’ecchymoses, de sang, de plaies.

Il s’abandonne, il n’a plus d’espoir, ne contrôle plus les mouvements de son corps.

son esprit s'abandonne:

Sois sage, ô ma Douleur et ne sois plus jalouse.
Sois sage, ô ma Douleur qui m'enpêche de marcher.
Sois sage, ô ma Douleur et toute honte bue.
Sois sage, ô ma Douleur laisse moi boire en paix

Un coup plus fort que les autres le sort de cette léthargie.

Il ouvre les yeux sur la furie nue qui s'acharne sur son corps immobile.
Il l'entoure de ses bras et l'emprisonne d'un coup. Il la bloque avec son corps, tout contre lui, elle ne peut plus bouger, et lui chuchote:
si tu as révé que je t'ai violé tant mieux pour toi, par contre j'ai un petit peu honte car moi je m'en souviens pas. Tu veux que je remette ça petite?


[HRp: je me la pête avec du baudelaire, dsl]

[ HRP: oui mais ca le fait ! ]

Okras se redresse tel un serpent dont on a attraper le corps sans se mefier de la tete, elle regarde Sphax dans les yeux avec une tel rage qu'elle en passe pour de la folie.
Elle force pour se degager de la prise du guerrier sans ce soucier de la douleur qui consume son corps.
De la sueur perle à son front et ses muscles sont tendues. Malgres sa force et sa taille Sphax est obligé de faire un effort pour contenir la jeune femme dans son etreinte.

Elle a un sourire mauvais avant de lui répondre qu'il peut toujours aller se faire enculer si ca lui chante.

Sa machoire se referme sur l'os du trapeze. La douleur est inssuportable, Si il n'est pas brisé il est certainement felé et un autre coup comme ca finira le travail entamé.

Sa main droite a pendouiller sur le coté mais les griffes de sa main gauche se plante dans la chair de son dos et laboure toute la peaux qu'elle peut emporté sur son passage. Ses genoux frappent au Hazard passant si pret des partie genital du geant qu'elle a bien faillis lui faire passer l'envie de quoi que ce soit. Comme un chien enragé elle ne lache pas sa proie et mord plus fort, sans relacher d'une seconde son etreinte. Le coup pleuve ne laissant que peut de temps a Sphax pour reagir.

[ HRP desolée, journées de boulot crevante en ce moment, je suis morte, j'ai du mal. ]

[Désolé j'ai un peu de mal en ce moment]

L'avalanche de coups perturbe Sphax. La fatigue est plus forte. La tête lui tourne, ses yeux se ferment. Il se laissent aller à cette douce torpeur. L'abandon est si facile et la douceur de la nuit si tentante.

Un coup plus fort que les autres le sort de cette léthargie.

SALOPE

Il se dresse de toute sa hauteur et fond sur sa proie. Les deux corps s'étalent par terre. Sphax utilise ses bras, ses jambes, sa tete. Sa bouche farfouille gouluement dans les cheveux de la jeune fille. Ses mains parcourrent le corps nu d'Okras. Ses mains effleurent ses seins, ses hanches, s'insinuent entre ses cuisses pour trouver un accès vers son sexe. Ses doigts s'insinuent avec avidité dans la cavité secréte de la jeune sorcière. Le corps de celle ci est parcourru de spasmes, elle se cambre et convulse. Sphax écarte les jambes d'Okras et la pénétre violemment.

Elle hurle, comme on hurle de douleur. Elle se debat de son bras valide sans avoir suffisament de force pour echapper à l'etreinte de son agresseur. Elle le sent entrer en elle profondement, elle le sent ressortir puis entrer a nouveaux sans douceur. Elle sent son souffle chaud dans son cou alors qu'elle se tord pour lui echapper. Il retient, la maintient avec ses pieds et ses mains. Elle ne peut s'empecher de pleurer et de crier, des cris qui se remplace par des haletement de souffrances et des gemissment plaintif quand elle sent cette espece de plaisir involontaire monter dans son ventre par accoup. Elle pense a autre chose mais revient toujours la ou elle est comme on essais d'oublier une brulure alors que l'on marche sur des braises ardentes.
Il la penetre, plus fort, plus loin et elle cris.

Puis ses yeux s'allume d'une haine sans pareille et sa voix s'ettoufe. Elle parle maintenant alors qu'il la besogne sans douceur. Elle recite une lithanie etrange dans un language d'une autre epoque, peut-être meme d'un autre monde. Elle s'aggrippe a lui quand il comprends avec horreur ce qu'elle fait.

Elle referme ses cuisses sur les hanches du guerrier et les role s'inverse doucement alors qu'elle le devore comme une mante religieuse.

"Vas y baise moi salop, baise moi bien parecque c'est la derniere chose que tu fera de ton plein gres."

Ses hurlements a lui viennent remplacer ceux de la jeune sorciere alors qu'elle le maintient en elle et qu'il se vide de sa volonté. Ses coup de hanches se font spasmodique... encore quelques minutes, puis il s'etteint et s'ecroule.

Elle le fait rouler sur le coté et il se ramasse sur le bras cassé d'Okras. Elle pousse un hurlement de douleur avant de retirer son bras qu'elle replis sur son ventre. Elle plie les genoux et ferme les yeux. Elle se laisse aller a pleurer, elle pleure des larmes d'humiliation et de douleur. Il a voulue la detruire en la violant et il a payer le prix ultime pour y etre arrivé. Elle pleurera encore presque une heure avant de s'endormir, epuisée, à même le sol. A son reveil Sphax ne sera plus qu'un esclave, presque un zombie. Elle a fait en sorte qu'il reste conscient de son etat sans pouvoir rien y changer.

Dans le reve qu'elle fait son enfant la regarde.

Sphax besogne avec avidité la jeune femme. On se refait pas apparemment. Le viol de Daisy n’avait pas été un problème psychologique pour lui, alors une de plus ou de moins, ça ne change rien pour lui. Surtout qu’elle l’a bien cherché la garce.

Emprisonnant le corps d’Okras, il la bourre de coups de hanches puissants. Il ne pense même plus à sa victime comme un être humain, elle n’est plus que le réceptacle d’un onanisme forcé.

Il prend du plaisir avec la jeune pucelle. C’est rare de trouver encore des jeunes filles à déflorer dans le fract. Pourtant Okras fait partie de cette catégorie. Mais Sphax s’en fout. Il prend son pied. Dans le délire du viol il a la sensation de se faire happer par un vortex de lumière et de plaisir. Il voit son corps s’activer sur une Okras qui semble elle-même prendre du plaisir et lui dire des choses à l’oreille. La situation est jouissive. Il prend son pied et semble flotter au dessus de la scène comme un spectateur anonyme de cette débauche animale.
Son apparence spectrale éprouve toutes les sensations du plaisir physique et quand il atteint l’orgasme, il se plie, se contracte, et éjacule. Puis un flash, une explosion de lumière…. Il perd conscience et sombre dans une obscurité abyssale.

Il se réveille…..

Les choses ont changé. Okras le regarde avec un sourire sardonique. Il ne peut rien faire, prisonnier de son propre corps. Comme un parasite dans son cerveau.

Il ne maîtrise plus rien.
Ce corps qui ne lui obéit plus se redresse et se prosterne aux pieds d’Okras.
Une voix caverneuse sort de son corps, c’est sa voix mais ce n’est pas lui qui parle :

Maitresse Okras nous guide ! Maitresse Okras nous dispense son enseignement ! Maitresse Okras nous protége ! à sa lumière, nous nous épanouissons. Dans sa bienveillance, nous nous réfugions. Devant sa sagesse, nous nous inclinons. Nous existons pour la servir et nos vies lui appartiennent.

Sphax hurle dans sa tête.
Mais son corps réplique.

Que dois je faire pour te servir Maîtresse ?